Un groupe d'agriculteurs du sud du Honduras s'essaye à cultiver une culture peu répandue dans la région.: sésame.

Alors que les cultures comme le maïs, haricots, squash, les melons et les noix de cajou se trouvent généralement dans les champs commerciaux et familiaux de cette partie du Honduras., un effort visant à planter du sésame apporte aux agriculteurs une nouvelle source de revenus et la possibilité d'exploiter une chaîne de valeur et un marché d'exportation rentables.

Le Alliance des corridors secs (ACS) – PROSASUR Le programme a développé des plans d'affaires agricoles pour les agriculteurs qui mettent l'accent sur les cultures à forte valeur ajoutée et l'amélioration des conditions de vie des ménages.. Dans le cadre de ces business plans, le programme s'est associé à une société taïwanaise appelée Dong Jyu Group, qui fournit un groupe de 52 les agriculteurs avec les graines, engrais et pesticides pour cultiver du sésame dans les municipalités d'El Triunfo et Namasigue.

« C'est un plaisir de participer à la production de graines de sésame, et la communauté sera très heureuse de voir cela devenir une réalité," a déclaré l'agriculteur José Vivian Varela, s'exprimant au nom du groupe des producteurs de sésame lors d'une cérémonie de lancement organisée à El Triunfo en septembre. 13. « Nous sommes très fiers d'être ici avec des représentants du gouvernement, le Ministère de l'Agriculture, ACS-PROSASUR et nos amis de Taiwan.

L’initiative sésame et les plans d’affaires agricoles contribuent aux efforts du programme ACS-PROSASUR pour augmenter les revenus des petits exploitants agricoles en Afrique. 12 municipalités du Dry Corridor – une région nommée pour ses longues périodes de sécheresse.

ACS-PROSASUR est mis en œuvre par Creative Associates International en partenariat avec INVESTIR-Honduras et est financé par leProgramme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire à travers leBanque mondiale.

Le partenariat avec le groupe Dong Jyu a été établi à l'initiative du ministère hondurien de la croissance économique.. Il est soutenu par le Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage’s Bureau des sciences et technologies agricoles, réalisé par Guillermo Cerritos.

Un revenu stable pour les agriculteurs

En vertu de l'accord, Le groupe Dong Jyu assure le transport des agriculteurs, un repas quotidien et un salaire hebdomadaire pour cultiver du sésame, et ils gagneront un revenu supplémentaire quand le sésame sera récolté dans quelques mois.

ACS-PROASASUR facilite les accords entre le groupe Dong Jyu et les producteurs individuels. Le programme offrira une formation aux agriculteurs et visitera les parcelles chaque 15 jours pour apporter de l'aide et suivre les progrès.

Chacun des 52 les producteurs ont planté environ 1 hectare de sésame en août, qui devraient chacun donner 2,240 livres de produit en décembre – un total de plus de 116,000 kilos de sésame.

Donald Lin, président du groupe Dong Jyu, a déclaré que le partenariat permettra aux agriculteurs de cultiver une culture lucrative et de gagner un revenu stable sans assumer aucun des coûts initiaux de plantation ni risquer que la récolte soit gâchée par une maladie ou une sécheresse.. Et le sésame valeur d'exportation est supérieur à celui d’autres exportations courantes comme les noix de cajou et le cantaloup.

« Je veux apporter le succès que nous avons eu à Taiwan et le partager avec vous tous.," Lin a dit aux producteurs. « Vous n’aurez pas à acheter de graines, vous n'aurez pas à acheter d'engrais, et vous n’aurez pas à attendre quatre mois jusqu’à la récolte pour toucher un revenu.

Dans le couloir sec, où le changement climatique et des phénomènes comme El Niño et La Niña exacerbent les longues sécheresses annuelles, quelques 90 pour cent de la population vit avec moins de $2 un jour. De nombreuses familles dépendent de l'agriculture de subsistance ou des petits bénéfices tirés de la production agricole., mais les variations drastiques entre fortes pluies et sécheresse constituent un danger annuel pour les récoltes.

Le chef du parti ACS-PROSASUR, Carlos Ruiz, a déclaré que même si la plantation de sésame pourrait être étrangère à de nombreux agriculteurs, la nouvelle culture peut contribuer à améliorer les moyens de subsistance et à augmenter les salaires de ses producteurs.

« C’est un jour historique car c’est une nouvelle façon de faire des affaires et une nouvelle façon de générer des revenus pour la famille… Nous croyons fermement que cet effort améliorera les moyens de subsistance de nos familles.," il a fait remarquer. « Nous souhaitons remercier nos producteurs et les encourager avec ce nouveau modèle économique. »

Planter des cultures résilientes

Dans 2018, une période de « canícula » particulièrement chaude et prolongée,« une période de chaleur extrême pendant la saison des pluies, a poussé le Honduras à déclarer un état d'urgence, et le gouvernement a estimé que certains 65,500 les familles du Dry Corridor avaient besoin d’une aide alimentaire d’urgence. De nombreuses communes ont perdu la plupart de leurs récoltes.

ACS-PROSASUR et Dong Jyu Group espèrent que les agriculteurs de la région pourront devenir plus résilients au climat extrême grâce à des cultures résistantes à la sécheresse comme le sésame..

« La graine de sésame est une plante qui n'a pas besoin de beaucoup de soins pour être productive… Ce produit a été choisi car il présente un faible risque mais a une demande mondiale et beaucoup de potentiel dans cette région.,", a déclaré le responsable du développement de projets du groupe Dong Jyu et assistant spécial du président., Willis Yang. « Nous sommes très heureux car nous savons que nous faisons quelque chose qui va déclencher un changement dans la vie des familles. »

Une fois que le groupe initial de producteurs a adopté et adapté une nouvelle culture et obtenu une première récolte réussie, Le groupe Dong Jyu espère initier davantage d’agriculteurs du Corridor sec au sésame – et potentiellement commencer à augmenter les revenus des ménages grâce à d’autres produits agricoles.

"Nous commençons avec une petite graine de sésame, mais nous espérons développer et introduire d'autres cultures alternatives à l'avenir," a déclaré le chef du parti Ruiz.

Un groupe de coureurs se dirige vers la communauté éloignée de Navijupe, Leurs chevaux et mules naviguant lentement sur les routes gravement endommagées par les pluies extrêmes dans cette région du Honduras. Il leur faut environ deux heures pour atteindre leur destination, qui abrite certains 1,400 résidents.

Ces cavaliers, ou «Jinetes» en espagnol, faire le voyage de San Lucas, Paradis, à la ville isolée dans le but d'améliorer la santé des familles confrontées à une mauvaise assurance ménage et à la malnutrition. Selon leBanque mondiale, 58 Pourcentage d'enfants de moins que l'âge 5 Dans la région, souffrez de malnutrition chronique.

Les chemises jaune vif des Jinetes les identifient comme des promoteurs nutritionnels travaillant avec un projet de cinq ans dans le sud du Honduras appelé The Dry Corridor Alliance - Prosasur, qui est mis en œuvre par Associés créatifs internationaux En tant que partenaire de INVESTIR-Honduras.

Le projet vise à atteindre 6,000 Les ménages pauvres pauvres et extrêmes du couloir sec du Honduras, ainsi nommé pour les longues périodes de sécheresse qui suivent les fortes pluies chaque année. Travailler dans ces zones rurales exige souvent, et dans certains cas, fait des voyages en bateau ou des randonnées à pied.

Le voyage à Navijupe prévoit un mode de transport différent.

«Navijupe est une communauté particulièrement isolée, Et nous avons dû faire preuve de créativité,»Dit le chef du parti Carlos Ruiz. «Mais quand nous avons réalisé la gravité de la situation de santé là-bas, Nous savions que c'était une communauté qui avait besoin de soutien, en particulier les jeunes enfants pour lesquels une mauvaise nutrition peut avoir des conséquences à vie. C’est pour ces raisons humaines que nous nous engageons à relever tous les défis. »

Changements au sein des ménages pour la santé communautaire

Dry Corridor Alliance – PROSASUR travaillera avec les familles, des dirigeants communautaires et des volontaires locaux pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à Navijupe, où la plupart des ménages vivent d'un revenu de $1 par jour. Le projet promouvra également l'éducation à la santé et à la nutrition., et les familles les plus nécessiteuses recevront une assistance dans les projets d'approvisionnement en eau et d'assainissement des ménages., comme remplacer les sols en terre battue par du béton ou améliorer les latrines.

Le technicien du projet Luis González dit pour l'instant, les jinetes commencent par familiariser la communauté avec le projet et identifier les ménages qui ont le plus besoin de soutien, donner la priorité à ceux qui ont des enfants de moins de 2 ans ou femmes enceintes. Mais l'équipe locale voit déjà des opportunités pour aider les familles à diversifier leur alimentation et à apporter de petits changements qui pourraient avoir un impact important..

«Parmi ses premières actions, l'équipe créera des plans de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans divers ménages," dit-il. "Ces plans pourraient inclure l'élevage de poules pour leurs œufs et la fourniture d'une assistance technique pour planter des jardins familiaux avec des carottes., betteraves et concombres.

Le projet s'est également associé à l'initiative gouvernementale pour l'emploi des jeunes. Jeune Chamba (Travail de jeunesse), qui vise à offrir aux jeunes leur première expérience professionnelle. Les jeunes soutiendront le travail du projet à Navijupe pendant cinq mois, y compris l'administration de sondages diagnostiques et l'établissement de parcelles de terrain démonstratifs pour la plantation.

«Grâce à la gestion efficace des colis, Il est possible d'améliorer les rendements des cultures et le revenu des ménages, réaliser un changement positif dans la qualité de vie de ces familles,»Explique l'ingénieur agricole et le composant de projet en tête d'Edgardo Varela. «Ces actions combinées à des mesures de santé et de nutrition ont un impact sur les vies de manière durable pour de nombreux enfants mal nourri dans le couloir sec.»

À l'école agricole panaméricaine El Zamorano, À environ 45 minutes en voiture d'ici, Francia Cacho prend rapidement des notes alors que l'instructeur parle à l'avant de la pièce.

Cacho se prépare pour un stage de six mois dans la région reculée de Choluteca en tant que nutritionniste pour le Alliance des corridors secs (ACS) – PROSASUR projet, qui aide les familles des zones rurales à améliorer leur nutrition et leur santé.

«Je ne suis jamais allé à Choluteca, mais je connais la situation dans le Dry Corridor," dit-elle. "Je sais que c'est un endroit qui a besoin, parce qu'il y a beaucoup d'insécurité alimentaire. Donc, c’est là que nous devons mesurer et essayer de faire évoluer ces indicateurs de santé.

Le couloir sec, une région qui s'étend sur le sud du Honduras et d'autres parties de l'Amérique centrale, est ainsi nommé pour ses longues périodes de sécheresse, suivi de mois de fortes pluies. Le climat extrême contribue à des niveaux élevés de pauvreté, insécurité alimentaire et hydrique et malnutrition chronique des enfants.

Cacho et les autres nutritionnistes suivent une formation à Zamorano, une université agricole réputée dans la région, pour les préparer aux défis de santé auxquels les familles sont confrontées dans le Dry Corridor. Plusieurs autres membres du personnel du projet sont également venus de Choluteca pour assister à la formation de cinq jours..

Pour Cacho, la formation a été l'occasion d'apprendre quelque chose de nouveau et de se tenir au courant des dernières données et des meilleures pratiques en matière de nutrition..

«Cela a été une expérience incroyable," dit-elle. "Cela a été une expérience de beaucoup d'apprentissage et de nombreuses mises à jour, il ne reste plus qu’à mettre en œuvre tout ce que nous avons appris.

Le projet ACS-PROSASUR travaille en 12 municipalités pour améliorer la nutrition et l’hygiène et augmenter les revenus des 6,000 ménages pauvres et extrêmes pauvres. Le projet s'appuiera sur une équipe de trois nutritionnistes, Travailler en partenariat avec les dirigeants locaux et les promoteurs de nutrition et de santé embauchés par le projet, Pour soutenir les familles dans l'adoption de régimes plus diversifiés et plus sains.

Le projet est mis en œuvre par Creative Associates International en partenariat avec INVESTIR-H. Il est financé par le Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire à travers le Banque mondiale.

Éducation pour une vie plus saine

Selon le Banque mondiale, 58 pourcentage des enfants 5 et plus jeune dans le couloir sec souffre de malnutrition chronique, caractérisé comme insuffisant, avec une croissance rabougrie, et avec la malnutrition en micronutriments.

Une partie du défi est l'insécurité alimentaire et l'accès limité à l'eau propre; ACS-ProSasur travaille avec des familles pour leur permettre de cultiver des aliments plus sains dans de petites parcelles ou des jardins communautaires. Le projet permettra également de réaliser des projets d'amélioration des ménages dans certains 2,000 ménages, poser du béton sur un sol en terre battue, modernisation des latrines et des poêles et installation de systèmes de collecte et de filtration des eaux de pluie.

Avec ces initiatives, les ménages seront mieux équipés pour fournir des aliments plus sains aux familles, en particulier les jeunes enfants et les femmes enceintes ou allaitantes. Mais pour les nutritionnistes, la mise en œuvre de ces changements n’est qu’une partie de la solution.

Nohémi Alicia Ramirez Dormes, un promoteur de nutrition qui a suivi la formation à Zamorano, affirme que le plus grand défi pour progresser dans les communautés du Dry Corridor sera de changer les mentalités.

Un manque de compréhension de la nutrition et de la préparation des aliments conduit les familles à sous-utiliser les cultures qu'elles peuvent cultiver sur leurs propres terres au profit d'aliments moins sains., elle explique.

« Nous devons d’abord changer les attitudes dans ces communautés, surtout chez les mères de jeunes enfants," dit-elle. "Si une famille a des poules et qu'elles cueillent des œufs, ils vont en zone urbaine et vendent les œufs pour acheter, Par exemple, soda en bouteille, chips et saindoux pour frire les aliments. Ils ne mangent pas les aliments sains dont ils disposent, il sera donc difficile de changer cet état d’esprit sur ce qu’ils consomment.

Adriana Beatriz Di Iorio, un spécialiste argentin en nutrition et instructeur à Zamorano, affirme qu'il doit également y avoir un changement culturel en donnant la priorité à la nutrition des mères et des jeunes enfants.

« Il doit y avoir un changement dans la croyance selon laquelle l’homme est celui qui reçoit le meilleur service., la meilleure viande, la meilleure partie du poulet à un repas. Il mange le premier à table, Et puis le reste de la famille peut manger," dit-elle. «Je pense que pour réaliser un changement dans une population avec ces croyances enracinées prendra du temps, Et je pense que la meilleure direction est par l'éducation. Nous devons éduquer cette mère et lui faire savoir que son mari peut manger, Mais il devrait partager avec ses enfants qui se développent encore. »

ACS-ProSasur s'efforcera d'atteindre ce changement dans la réflexion avec le soutien des promoteurs nutritionnels qui travailleront en étroite collaboration avec les communautés et les familles individuelles pour mettre en service de meilleures pratiques.

Le projet a également commencé à travailler avec des dirigeants de la communauté et du personnel pour surveiller régulièrement la taille et le poids des jeunes enfants, Assurer que leur croissance est sur la bonne voie ou offrir des conseils et des conseils aux parents dont les enfants n'atteignent pas leur poids adéquat en fonction des normes nutritionnelles. D'autres activités comprennent des ateliers sur l'hygiène des ménages, Formation sur la façon de diversifier les régimes en fonction de la culture locale, aliments nutritifs, et partager des recettes saines, comme du riz avec la mangue.

Cano heyli, Une jeune mère de la communauté d'El Llano, Dit que par les promoteurs nutritionnels, Elle apprend déjà plus sur la façon de garder ses deux jeunes enfants en bonne santé.

«Parfois, c'est difficile parce que le travail est très difficile ici. Ce n'est pas tous les jours que tu peux bien manger," dit-elle. « Ils nous ont appris à manger plus de légumes et d’autres aliments plus sains. »

Une passion pour les communautés édifiantes

Docteur. Luz María Aguilar Chacón, Spécialiste senior en santé et nutrition chez INVEST-H, dit que tout au long de sa carrière dans le domaine de la santé, elle a appris à connaître personnellement les familles du Dry Corridor et a constaté les effets de la pauvreté et de l'extrême pauvreté sur la santé., et finalement l'avenir des enfants.

Elle dit que le projet ACS-PROSASUR apportera une profonde amélioration à ces communautés.

« Le travail de nutrition est très important pour moi car à la fin du projet, nous pourrons dire que notre investissement a eu un grand impact sur notre population," dit-elle. « Nous sommes Honduriens, nous aimons notre peuple, Et je pense que la chose vraiment satisfaisante sera lorsque nous verrons ces mêmes familles adopter de meilleures habitudes de santé et de nutrition. »

Quand elle déménage à Choluteca en avril, La nutritionniste Cacho dit qu'elle a hâte de travailler directement avec les familles et les individus pour améliorer la nutrition et aider la prochaine génération à prendre une vie saine.

«Je travaillais dans un hôpital avant, Et j'ai réalisé que le changement ne se produit pas dans les hôpitaux. Nous mettons juste un bandage sur les dégâts que nous avons accumulés tout au long de notre vie," dit-elle. «Nous devons être dans les communautés éduquer les gens de très jeune afin qu'ils ne se retrouvent pas à l'hôpital. Nous pouvons faire un changement, Mais il doit commencer dans les communautés. »

Une douzaine de bébés se tortillants et leurs jeunes mères sont alignés à l'extérieur de la maison de Petronila Carcamo à Chaguiton, une petite ville rurale du couloir sec du sud du Honduras. Aujourd'hui est le jour de la pesée.

Les mères se blottissent ensemble en tenant leurs bébés et en discutant alors qu'ils attendent leur chance de voir si leurs enfants grandissent à un rythme sain. Un par un, Ils remettent leurs bébés à Carcamo, qui les place doucement dans un swing suspendu sur une branche d'arbre qui fonctionne comme une échelle.

"Félicitations! Votre bébé grandit et est à un poids normal,»Elle appelle avec le numéro sur l'échelle des bébés sur la bonne voie. Leur hauteur est également enregistrée avant d'être remises à leur mère.

Pour ceux qui insuffisance ou qui prennent du retard, Un conseiller en nutrition sur place fournit des conseils qui peuvent faire la différence entre prospère et malnutrition. Ce jour, Un seul bébé et mère doivent visiter le conseiller- un signe que, pour beaucoup, Les visites mensuelles entraînent des changements à la maison et des bébés plus sains.

Carcamo, une mère elle-même d'une fille de 2 ans et d'un fils de 9 ans, transforme sa cour avant en clinique pop-up une fois par mois pour le 42 kids in her neighborhood who are younger than two years old. In between growth check-ins like this, Elle visite les familles pour s'assurer que leurs plus jeunes membres restent en bonne santé.

En tant que moniteur de nutrition volontaire, Elle est un élément essentiel d'un projet connu sous le nom de Dry Corridor Alliance - PROSASUR, un acronyme qui signifie à peu près «la promotion de la sécurité alimentaire dans le sud» en espagnol.

Opérant dans 12 Municipalités dans les départements sud de Choluteca et El Paraíso, Le projet est mis en œuvre par Associés créatifs internationaux en partenariat avec le Honduras Strategic Investment Office, Investir-H. C'est un morceau du plus grand Alliance des corridors secs et reçoit des fonds de la Banque mondiale par le biais du Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire.

Carcamo a un rôle occupé avec une grande responsabilité, Mais celle qu'elle connaît est importante pour sa communauté.

«J'ai décidé de le faire parce que vous devez profiter de projets comme celui-ci. À cause de ce projet, ils’re practicing things that they’ve never done before. Nous pouvons voir quand les enfants gagnent ou perdent du poids," dit-elle.

Combattre la malnutrition en premier 1,000 jours de la vie

Children in the Dry Corridor region of Honduras – so-called because of its intense rainy season interrupted by long periods of drought due to climate change – are at increased risk of malnutrition due to the food insecurity associated with extreme climate.

Selon le Banque mondiale, 58 pour cent des enfants de moins de cinq ans dans le couloir sec souffrent de malnutrition chronique, caractérisé comme insuffisance, avec une croissance rabougrie, et avec la malnutrition en micronutriments. Ces problèmes tôt dans la vie peuvent avoir des conséquences permanentes, Explique Ninoska Bulnes, Un médecin et le composant de nutrition et de santé pour le projet.

«Leur croissance indique directement leur développement cognitif, Ce qui a à voir avec la pensée abstraite et toutes les compétences dont le bébé a besoin de l'école maternelle à l'adolescence," dit-elle. «Tout ce qui se passe dans ces premiers 1,000 Les jours indiquent leur qualité de vie. Plus nous avons de malnutrition, Ensuite, c'est une population avec une incidence beaucoup plus élevée de maladies chroniques. »

En intervenant tôt, Le projet vise à éviter ces problèmes. Il fonctionne avec 3,000 Les ménages avec enfants de cinq ans et moins, y compris 3,750 enfants de moins de deux, ainsi qu'avec des femmes enceintes. En première ligne se trouvent des moniteurs de nutrition communautaire formés comme le Carcamo qui sont les premiers à détecter les signes de malnutrition et de référer des familles et des enfants pour des conseils et un soutien plus intensifs.

Un objectif de l'effort est de diversifier les régimes pour fournir des nutriments clés à la croissance des esprits et des corps, Mais cela peut être difficile dans une zone en proie à la pauvreté et aux récoltes imprévisibles. Les aliments nutritifs peuvent être difficiles à trouver.

«Gardez à l'esprit que ce sont des familles qui se retrouvent dans l'extrême pauvreté, L'un des plus grands défis est la diversité de l'alimentation et du changement de comportement,»Dit Bulnes. « The nutrients that we’re most looking for are those than substitute or contribute to improving iron deficiency, qui est lié au développement, especially in children’s brains and intelligence. Cheese products and proteins are essential for growth. »

Grâce à des initiatives comme les conseils sur les directives alimentaires, pratiques d'alimentation, sécurité alimentaire et assainissement, et établir de petits jardins, Le projet travaille avec les familles pour surmonter ces obstacles.

Bien que seulement six mois dans le projet, Les parents voient déjà des progrès chez leurs enfants, y compris Karen Oneyda Cruz, dont le fils Branden est l'un des enfants que Carcamo soutient.

«Le mois dernier, j'ai amené mon fils à être pesé, Et il a perdu du poids. Maintenant en ce mois, Il a pris du poids. je le pense’s good to bring them for weighing because that way you see the change," dit-elle.

S'attaquer à la santé de manière holistique: Eau, assainissement et nutrition

Dans le couloir sec, Les problèmes de nutrition sont aggravés et interconnectés avec les autres, y compris un manque d'eau propre, terre de terre, et des poêles de cuisson dangereux pour n'en nommer que quelques-uns. Les conseils en nutrition et le soutien ne peuvent aller que si loin, explique les bulnes. Par exemple, Une alimentation saine ne peut pas vous protéger contre les maladies ou les vers d'origine hydrique, Un problème commun lorsque les enfants mangent et jouent sur des planchers de terre.

«Nous décrivons une maison saine comme une maison qui a un sol amélioré, qui a un poêle, qui a la récolte d'eau, Améliorations du toit, etc.. Que’s what the project purports as well- réaliser une maison saine, Mais en même temps, les gens ont les connaissances et ont mis en place des pratiques clés qui assurent leur amélioration de la santé et de l'hygiène à la maison. », Explique-t-elle.

Pour cette raison, Le projet associe un soutien nutritionnel avec de petits projets de rénovation pour les planchers de pavage, Installation de latrines et de poêles plus efficaces, et la construction de systèmes de récupération des eaux de pluie pour collecter et stocker la marchandise la plus précieuse de la région pour une utilisation dans le ménage et les champs pendant la longue période de sécheresse.

"Nous’re not only talking about telling a mom that it’s important to wash her children’s hands and how to wash their hands,” says Bulnes. « If they don’t have a faucet, if they don’t have a water harvesting system, ils ne le font pas’t have the instruments that will help them adopt the practice. »

Le projet prévoit de s'améliorer 2,000 ménages avec ces projets et, dans le processus, élever la santé de milliers des enfants de la région.

La famille de Carcamo obtiendra un sol pavé, un filtre à eau et un poêle à cuisson propre. Cruz doit recevoir un nouvel étage, filtre à eau et latrines.

“I think that it will help my children so they don’t get sick, Ils grandissent, Et ce que je souhaite pour eux se réalisera,» dit Cruz.

Une communauté au travail

Avec un problème aussi répandu que la malnutrition, La solution nécessite la contribution de toute la communauté.

«Nous avons besoin de participation des citoyens, des autorités locales, membres du ménage, Volontaires et promoteurs de la santé dans la surveillance de la nutrition et de la croissance de chacun de ces enfants, et évidemment pour leur donner accès aux services de santé lorsque nous détectons un problème grâce à notre surveillance,»Dit Bulnes.

En plus des moniteurs locaux comme le carcamo, Le projet repose sur un réseau d'autres bénévoles qui renforcent les messages nutritionnels à leurs voisins et les aident à rester sur la bonne voie, ainsi que le personnel clé appelé promoteur, qui servent de système de soutien aux bénévoles.

Les promoteurs effectuent des visites régulières dans les communautés, Aider le jour de la pesée, motiver les familles et s'assurer qu'ils ont les connaissances et les services dont ils ont besoin.

Le promoteur de nutrition Olman Orriel Aplicano dit que c'est un travail enrichissant et qu'il est également essentiel à la région qu'il appelle à la maison.

"Il’s beautiful when the child reaches that expected weight. «Mes espoirs et ma vision sont que nous améliorons les conditions. Mon objectif est qu'il n'y ait pas d'enfants dans l'état de malnutrition; that they grow well and with a strong mind so that when they go to school they can learn well. »

Il ajoute, «Si nous voulons que cet enfant ait un avenir, Nous devons surveiller leur présent. »

Avec des rapports du Honduras par Evelyn Rupert et Amalia San Martin.

For Dayra Escalante and Olman Aplícano, the drive to the remote community of El Llano isn’t easy. They ride motorbikes more than an hour outside the city of Choluteca over a pothole-ridden highway and narrow, rocky roads.

Arriving in baseball caps and blue jeans, they park their bikes and walk to the shade of a sprawling tree to address a small crowd of women who have gathered with their young children.

The pair are in this patch of Honduras’ Dry Corridor region to assist in measuring the children’s height and weight and to help educate the families on keeping their kids healthy.

“We know that the weighing happens monthly. And how often do we measure height, does anyone remember?” Aplícano asks the semi-circle of women seated on plastic chairs and wooden benches.

A handful of mothers call out the answer: “Every four months.”

After explaining the process, Aplícano and Escalante lend a hand recording data as each woman brings her child first to a scale hanging from the tree and then to a height measuring board resting on a small table.

Aplícano and Escalante are “promoters” working with a project called Alliance des corridors secs (ACS) – PROSASUR. The project is funded by the World Bank through the Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire and is implemented by Creative Associates International in partnership with INVESTIR-Honduras.

ACS-PROSASUR aims to reduce chronic childhood malnutrition, which is prevalent in the Dry Corridor due in part to food and water insecurity, poverty and lack of access to medical care.

The project provides food security planning, health education and support for household works to improve sanitation and hygiene.

As promoters, Aplícano and Escalante’s job is to keep the communities informed and engaged with the project and oversee interventions, such as the height and weight monitoring, which is followed by counseling for parents whose children are not reaching their expected measurements based on age. They collect valuable data on not only children’s growth, but also household conditions, poverty and the needs of a community.

Escalante says that after they begin building local awareness and trust – which includes identifying leaders and convening a public meeting – the project is able to make inroads into even isolated communities that can be wary of outsiders.

“Once we’re there, once we do the community assembly, the families always have their doors open to receive us. Sometimes we don’t even need to plan visits, we just arrive impromptu to see how they are," dit-elle. “We always refresh their minds on what the project is and always socialize what the project expects from them and what we’re going to provide in terms of basic sanitation.”

Promoters like Escalante and Aplícano are vital in ACS-PROSASUR’s efforts to reduce childhood malnutrition, diversify diets and improve health for poor and extreme poor families.

Docteur. Ninoska Bulnes, Director of the project’s health and hygiene component, says she depends on the promoters to work at the local level to get to know families personally and be a connection between remote areas and the office in Choluteca.

“These community agents are like the social fabric that works around the community. It’s a human platform and promoters really promote behavioral change, they motivate the households," dit-elle. « Pour nous, it’s fundamental.”

Community leaders step up

While Aplícano and Escalante are constantly on the road traveling to different municipalities, they have some built-in support in each. The promoters rely on leaders who live in the communities to help with activities and continuously spread the word about nutrition and hygiene.

In El Llano, Isabel Betancourt talks with mothers and helps them seat their children in the hanging scale, reading their weight aloud for others to write down. Isabel was elected as one of five “monitors” by her neighbors at a community assembly.

Monitors preside over the monthly measuring of children in the community and help ensure that families attend the sessions in order to accurately track children’s growth. Often the monitors themselves will benefit from the project, whether through nutrition counseling or household improvements.

Betancourt says that preparing for the monthly reunions and convening the families on the sixth of every month is a lot of work, mais ça’s worth it to see mothers better understanding what their children need to stay healthy.

« Il’s a big responsibility, but I want to see the development of my community and of the children, » Betancourt says. « Que’s why I felt committed when they elected me in the first meeting that we had. I accepted because I’ve always liked to work for the community. »

Aplícano explains that the collaboration between the promoters on the project side and the monitors within the communities together ensure that mothers can better understand how their children are growing and make changes at home if necessary.

« The mothers never realized how their children were growing, so we did visits with them. I have visited mothers alongside the monitors to check up on the families and give some advice about improving the health and hygiene conditions for a child, » il dit. « Par exemple, in cases of diarrhea, how do we treat it? Chlorinating, boiling the water, washing the child’s hands each time he eats and always keeping the house clean. »

Youth serve their neighbors

While respected community-based leaders like Betancourt are a major asset to their communities and ACS-PROSASUR, the project is also focused on engaging the next generation.

Jairo Carranza, 17, is bouncing a baby on his lap, chatting with some of the women. He lives right next door to the meeting point for weighing and measuring, and is the only man present aside from project staff.

Carranza and Cynthia Suyapa Cruz, 22, were nominated by the community to be youth volunteers and will assist with promoting good sanitation and hygiene.

Both say that they hope to give back to their community and help nearby families improve the conditions in their homes.

« Que’s why they elected us as youth volunteers, because we’ll be at the service of the community and we are from the community, » Suyapa says. « To benefit the community, to help them. Not only with weight but with hygiene, so that there aren’t as many illnesses and the children live well. »

Across the municipalities, ACS-PROSASUR will help families make improvements to their households, focusing primarily on replacing dirt floors with concrete, installing or improving latrines, upgrading wood-burning and inefficient stoves and putting water filters in place. Other undertakings may include fixing roofs and setting up water harvesting systems.

Without these changes, families and particularly young children are more susceptible to sickness – from unfiltered water, bacteria and smoke inhalation. Diarrhea and pneumonia are common problems that can hinder a child’s growth.

« Ce que nous’re looking to do is help the community, so they have better protection with hygiene, » Carranza says. « We want to see changes in the homes, even in our own. If someone doesn’t have water in the latrine, you have to help. Same if someone doesn’t have a floor. Que’s what we’je cherche, to work as a team. »

Carranza, Suyapa and other youth across the Dry Corridor project will receive trainings on sanitation and hygiene and become a resource for their communities. Working alongside the community monitors and with support from the project promoters, these volunteers will be an important asset to their neighbors.

Promoter Escalante says that this web of volunteers is crucial to keep educating and guiding families. Par exemple, elle dit, the project can install a new cook stove, but still needs to be present to coach people on how to properly use it.

« je’m a promoter in two municipalities. I can’t give myself to all of the homes in all of the communities. Nous’re organizing this group of youth so that once the technologies are implemented, with supervision and checking in from us and the volunteers, we keep educating the home, » Escalante says. « Making that change in the culture of the family, from the youngest up to the oldest. »

Bulnes, le projet’s health and hygiene lead, says that empowering young volunteers with the ability and knowledge to help improve their communities will ensure that the situation continues to improve even after the end of the five-year project.

« We leave a capacity installed in the community through this web of volunteers, » elle dit. « They truly work voluntarily and for a love of their community. Souvent, they leave their own homes to dedicate themselves to the protection of others, to guide the mothers, invite them to participate, motivate them. Il’s their leadership. »

With reporting by Jillian Slutzker and Amalia San Martín in Choluteca, Honduras.