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Région : Moyen-Orient et Afrique du Nord

L’éducation inclusive touche divers apprenants marocains

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Publié octobre 18, 2019 .
5 lecture min..

Par Ashley Williams

RABAT, Maroc — La vie a commencé par la lutte pour Ismail. Il est né prématurément, a refusé de manger et de dormir et sa croissance a été retardée. Il a appris plus lentement que les autres enfants et a finalement reçu un diagnostic d'autisme..

Ismaïl, maintenant 12, est un peu plus âgé et plus grand que les autres élèves de deuxième année de Sale, Maroc, mais ils l'ont accueilli dans le giron. Sa mère, Manbari Kaoutar, a vu un changement radical l'année dernière lors de sa troisième tentative en première année lorsque les États-Unis. Financé par l'Agence pour le développement international Lire pour réussir — Programme national pour la lecture déployé dans les classes du pays, y compris celui de son fils.

C’est à ce moment-là qu’Ismail a finalement pu réussir sa première année..

Ismaïl, un garçon de 12 ans autiste, se tient entre son animateur du programme de lecture d'été et sa mère.
Ismaïl (centre) se tient avec son animateur du programme de lecture (gauche) et mère, Manbari Kaoutar (droite).

Le programme travaille en partenariat avec le gouvernement du Maroc pour améliorer les compétences d'alphabétisation en arabe en améliorant l'enseignement en classe avec des outils interactifs., activités pratiques, élargir les possibilités de lecture et améliorer les systèmes nationaux d’apprentissage et d’évaluation.

"Pour mon enfant, la façon dont nous avons appris à l'école [il y a des années] ça ne marchera pas. Il est plus actif, et il a besoin d'une manière vivante pour apprendre,» dit Kaoutar.

Elle dit qu'avec les nouveaux supports colorés et les leçons captivantes, son fils peut prendre ce qu'il voit sur la page ou le tableau et établir un lien avec le sens pour la première fois..

Ismail a poursuivi sur sa lancée en participant à un programme de lecture d'été soutenu par un projet pour perfectionner ses compétences avant la deuxième année.. Les programmes ont été mis en œuvre par des organisations non gouvernementales locales – l'Association marocaine pour l'éducation des jeunes et le Forum pour la créativité et la communication – qui ont reçu un financement., formation et matériel du projet. Ces organisations hébergeaient auparavant des camps d'été traditionnels sans composante éducative, mais les parents et les élèves étaient enthousiasmés par le nouveau format.

Les enfants faisaient encore du bricolage, joué à des jeux et exécuté des jeux comme ils le feraient dans un camp traditionnel, mais ils ont ajouté des activités autour de la lecture et rendre l'alphabétisation plus amusante.

Les améliorations d'Ismail depuis sa troisième année de première année ont continué à se développer au cours du programme de lecture d'un mois., ce qui en fait un lecteur plus avide. Kaoutar dit qu'Ismail lui apporte désormais son sac à dos quand il rentre chez lui pour qu'ils puissent sortir ses livres et lire ensemble.

Elle a également découvert que lors du programme d’été, Ismail s’est pour la première fois attaché aux autres étudiants et a développé des liens sociaux plus profonds.. Quand elle lui demandait à quelle piscine communautaire il voulait aller, Ismail demanderait à aller dans le quartier où seraient ses nouveaux amis.

Ce n’est pas une mince affaire dans un pays aux ressources limitées pour les enfants ayant des besoins d’apprentissage différents.. Une partie de la magie du programme de lecture d'été réside dans l'accent mis sur l'inclusivité..

Réunir les étudiants entendants et sourds pour s’amuser et apprendre

Deux animateurs, un qui parle couramment la langue des signes, lire et impliquer une classe d'élèves entendants et sourds.
Fatima Rizki, un étudiant universitaire, et Sanaa Tarkhani, un éducateur parlant couramment la langue des signes, co-animer une classe d’élèves entendants et sourds.

Dans un autre lieu de programme d'été, non loin de celui d'Ismail, il y a eu des sessions mixtes s'adressant à la fois aux étudiants entendants et sourds. C'est un nouveau territoire au Maroc. Les élèves sourds fréquentent généralement une école séparée jusqu'en sixième année, puis peuvent suivre une formation professionnelle pour devenir coiffeur., mécanique, cuisiniers et autres métiers.

Les animateurs ont rapporté que les élèves entendants étaient tellement éloignés de leurs camarades sourds qu’ils ne voulaient même pas s’asseoir à côté des enfants sourds pendant la première semaine du programme.. Mais les animateurs – l’un étudiant à l’université et l’autre un éducateur qualifié maîtrisant la langue des signes – ont travaillé à bâtir des ponts par le jeu et l’apprentissage..

« On ne trouve pas de classes inclusives [pour les étudiants sourds] dans le système scolaire marocain. Les enseignants n’ont pas de formation en langue des signes ou [sourd] éducation inclusive,» déclare l'animatrice Sanaa Tarkhani.

Tarkhani a trois frères et sœurs qui sont sourds et, après avoir constaté le manque de soutien à leur égard dans le système éducatif, est devenu certifié en langue des signes et en éducation. Lorsqu'on lui a demandé quels défis elle rencontrait en travaillant dans une classe avec des élèves sourds et entendants, elle dit qu'il n'y en a pas. Elle a l’habitude d’opérer simultanément pour des personnes vivant dans des mondes bruyants et silencieux..

Mais son co-animateur, Fatima Rizki, je l'ai vu un peu différemment. Rizki, 22, est une étudiante universitaire qui étudie l'éducation et elle ne parle pas couramment la langue des signes et n'y a pas non plus le même lien personnel que Tarkhani..

Elle note que parfois les étudiants sourds tapaient sur leur bureau ou faisaient des bruits qu’ils ne pouvaient pas entendre et perturbaient les autres étudiants..

« Le principal défi est de faire participer tous les élèves pendant que je lis un livre ou une histoire.. Je dois lire pour chacun d'eux," dit Rizki.

Pour garantir que le personnel du programme d'été comme Rizki possède les compétences nécessaires pour soutenir les étudiants entendants et sourds., le projet a formé des animateurs de programmes de lecture en utilisant un programme de quatre semaines conçu par le projet. Joanie Cohen, Directeur de projet principal pour Creative Associates International, dit que l'implication d'animateurs maîtrisant les signes a changé la dynamique de la formation.

"L'inclusion d'éducateurs sourds a absolument rendu ce projet si spécial," dit Cohen. « Dans nos appréciations et réflexions après la formation, de nombreux participants ont mentionné à quel point les éducateurs sourds ont enrichi leurs expériences et les ont amenés à penser différemment l’éducation des jeunes enfants.

Soutenir les parents et les communautés autochtones

Une mère amazighe assise dans la cour de l'école.
Hafida Aaouini voit la différence de capacités entre son fils de 7 ans, qui bénéficie du Programme National pour la Lecture, et ses enfants plus âgés.

En plus d'inclure des étudiants ayant des besoins et des capacités variés, le programme a également fonctionné dans le sud du Maroc auprès des autochtones amazighs vivant à Tiznit. Sachant que leur langue maternelle est souvent celle qu'ils parlent à la maison avant de s'inscrire à l'école, certains élèves amazighs des premières années de primaire ont du mal à entrer dans un système basé sur l'arabe classique.

Mouad, le fils de Hafida Aaouini, 7 ans, n'utilisait que l'amazigh, mais après un an dans une école soutenue par le Programme national de lecture et quelques semaines du programme de lecture d'été, il est à l'aise avec l'arabe classique.

« L’arabe classique est la langue de communication… C’est bien qu’il parle l’amazigh pour communiquer avec sa communauté, mais c'est bien qu'il apprenne l'arabe pour aller plus loin,» dit Aaouini.

Elle peut voir une différence marquée entre Mouad et ses enfants plus âgés qui ne disposaient pas de la méthodologie mise en œuvre par le projet.. Elle dit que lire à la maison n'est pas courant dans sa culture, mais maintenant Mouad demande une histoire tous les jours et veut apporter ses livres à la plage.

Dans un effort pour cultiver une culture holistique de la lecture en dehors de la salle de classe, les programmes de lecture ciblaient les animateurs de classe et les parents en plus des élèves. Les parents ont été formés sur les façons de s’impliquer dans la lecture de leurs enfants dès le début du programme..

« Nous avons appris avec nos enfants," a déclaré Aaouini " Nous n'avions pas la chance en tant que parents d'être formés avant. Cette formation a simplifié la façon d’apprendre à lire à votre enfant et vous donne des outils avec des histoires courtes et de grandes images.

Alors que le programme d'été touchait à sa fin, les parents et les élèves ont déclaré être mieux préparés pour le trimestre à venir et prêts à réussir leur développement en littératie.

Avec le reportage de Mounya El Asri

Photos parAshley Williams

Five ways Creative supports democracy in Africa

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Publié septembre 12, 2019 .
3 lecture min..

Par Evelyn Rupert

In vulnerable and post-conflict environments, Creative Associates International is implementing programming that supports credible, participatif, inclusive and peaceful elections, as well as providing voters and governments tools to increase civic engagement and prevent electoral violence.

In recognition of International Democracy Day, septembre. 15, the following are five ways Creative programs support democracy in Africa.

1. Supporting the development of constitutions and legislation

Democratic constitutions and legislation build the foundation for a flourishing democracy. Without these cornerstones, democratic processes can unravel.

Creative-implemented projects under the Engagement et gouvernance libyen par l'apprentissage appliqué programme, funded by the U.S.-Middle East Partnership Initiative, assisted the Libyan government throughout the constitutional process to finalize a draft constitution, an important step toward a stable democracy. Plus récemment, un Senior Executive Legal Academy initiative has trained more than 150 Libyan legislators, staff and senior legal advisors on framing, drafting and analyzing legislation and strengthening cross-institutional collaboration.

En Somalie, l'USAID Apporter l'unité, Intégrité, et projet Légitimité à la démocratie (CONSTRUIRE) supports the women’s caucuses in the Somalian parliament to strengthen capacity and leadership and promote gender-sensitive legislation. Following the passage of the landmark Sexual Offenses Bill in Somaliland in 2018, BUILD has been working closely with women leaders and civil society organizations to advance a similar bill at the national level in neighboring Somalia.

2. Promoting credible and accountable democratic processes and practices

A polling worker registers a woman to vote in Somaliland
A polling worker registers a woman to vote in Somaliland. Photo de Jim Huylebroek.

USAID’s BUILD project encourages citizen participation in political and electoral processes in Somalia by enhancing civil society and media capacity to disseminate information, strengthening election institutions and other government bodies to administer credible elections, and encouraging political parties to contribute to peaceful and inclusive political and electoral processes.

Le Libya Electoral Security Planning and Implementation project (LESPI) puts in place proactive electoral security measures to help rebuild public trust in peaceful, accessible and legitimate electoral processes. Le projet, financé par les États-Unis. Department of State’s Office of Assistance Coordination in the Bureau of Near Eastern Affairs, also works with security and electoral bodies within the government on mentoring and public outreach.

3. Advancing civil society engagement, civic education and peace messaging

L'USAID Reacting to Early Warning and Response Data project (USAID/REWARD) in West Africa has partnered with nearly 50 civil society organizations to advance prevention and mitigation of electoral violence. Grantees in Niger, Sierra Leone, Ghana and Mali have disseminated peace messages, raised awareness of threats to electoral security, promoted the political participation of women and youth, and enhanced media’s capacity for objective reporting.

And in Somalia, BUILD provides ongoing capacity building and training for civil society groups on a range of topics including social media, voter education, journalism and electoral systems and provides small grants for women- and youth-led organizations.

4. Providing early warning and response to violent conflict

USAID/REWARD also seeks to improve the Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) response to early warning signs of conflict. The program has conducted a series of country risk and vulnerability assessments, designed to identify each member state’s structural vulnerabilities to conflict, event-driven risks that can trigger conflict, and community-based resiliencies that can help prevent conflict from breaking out. A major success of this initiative has been integrating gender considerations into early warning systems and raising awareness through training.

5. Supporting peaceful elections

Creative’s programming lays the groundwork for peaceful elections by advising governments and electoral groups on potential points of conflict and supporting election observers.

En Libye, LESPI has adapted innovative tools to monitor social media for electoral security incidents, which can provide real-time data on potential threats of electoral violence.

And in West Africa, USAID/REWARD assesses the landscape of threats to electoral security at the national and local levels and partners with civil society organizations to promote more peaceful and credible electoral processes during pivotal elections. These activities have reached more than 10,000 beneficiaries and empowered more than 5,000 les femmes et 5,000 youth to conduct peacebuilding activities around their communities’ and countries’ electoral processes.

Syrie – Partenariats pour la stabilisation de l’agriculture et des moyens de subsistance III

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Programme.
1 lecture min..

In communities in Northeast Syria, years of conflict have threatened agricultural production and the livelihoods of those who depend on it.

The Northeast Syria Agriculture and Livelihoods Stabilization Partnerships III program worked with community-based organizations in target communities in Northeast Syria to rebuild livelihoods and agricultural activities that stimulate economic recovery while also building the capacity of civil society. With improved livelihoods opportunities in the region, displaced persons had a smoother transition upon return to their communities.

The program provided technical assistance and small grants to partner organizations to improve the productivity of farmers and artisans, specifically focusing on at-risk households. By supporting increased market coordination and working with small livestock producers and food processors, the project worked to strengthen social cohesion and food security. On a broader level, the program addressed community challenges related to agriculture and livelihoods by promoting dialogue and community mobilization around these issues.

The Northeast Syria Agriculture and Livelihoods Stabilization Partnerships III program was the first Creative program funded by the German Federal Foreign Office.

Le ministère marocain de l’Éducation nationale va mettre en œuvre un nouveau programme scolaire

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Publié juin 3, 2019 .
1 lecture min..

En mai 2019, l'USAID Lire pour réussir – Programme national pour la lecture (RFS-NPR) ce projet a marqué un tournant décisif dans la pérennité de l’enseignement de la lecture en langue arabe dès les premières années d’école au Maroc.

Le ministère marocain de l'Éducation nationale a publié un communiqué de presse annonçant qu'à partir du 2019-2020 année scolaire, le nouveau programme de langue arabe pour les classes 3 et 4 sera mis en œuvre dans toutes les écoles primaires du pays.

Une enseignante au Maroc tient son livre devant la classe. Deux filles lèvent la main.Grâce à cette annonce, ce qui constitue une étape clé pour le projet financé par l'USAID, le ministère institue et promeut une nouvelle méthodologie pour l'enseignement de la lecture en arabe dans toutes les écoles primaires marocaines et, ainsi, rendant hommage aux efforts déployés en partenariat avec les experts en éducation de l'USAID.

En septembre 2018, le ministère de l'Éducation nationale a mis en œuvre un nouveau programme de langue arabe pour les classes 1 et 2 après avoir introduit la nouvelle méthodologie d'enseignement et rédigé de nouveaux manuels pour les classes 1 et 2.

Le projet USAID RFS-NPR vise à étendre les efforts de l’USAID pour soutenir la vision stratégique du gouvernement du Maroc. 2015-2030, en particulier le « Projet 7 », consacré à l'amélioration de la pédagogie.  L’objectif de NPR est d’améliorer les compétences en lecture et en écriture des élèves de la 1re à la 4. Le projet se déroule à partir de mai 2017 jusqu'en mai 2022.

Yemen – UNDP Security Sector Reform Support

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Programme.
1 lecture min..

After more than four years of conflict that resulted in one of the world’s worst humanitarian crises, the Government of Yemen and Houthi rebel forces agreed to a U.N.-brokered ceasefire in late 2018 known as the Stockholm Agreement, or Hodeidah ceasefire.

Directly supporting the U.N. Office of the Special Envoy of the Secretary General for Yemen (OSESGY), Creative participated in a high-level ‘security think tank’ to shape the peace process emanating from this agreement.

Creative provided technical advice to the OSESGY and the Redeployment Coordination Committee, which was charged with implementing the local security force aspects of the ceasefire agreement including police, coast guard and other local security forces.

Under the leadership of Senior Advisor for Disarmament, Demobilization and Reintegration Dean Piedmont, Creative developed options for the OSESGY Security Sector Reform team and both Houthi and Government of Yemen representatives based on an analysis of the security and military aspects of the peace process.

Aimed at building confidence measures where issues cannot be resolved between parties, Creative’s recommendation was integrated into ongoing consultations with the parties led by OSESGY.

Pour une Libye unifiée, commencer par la gouvernance locale

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Publié mars 13, 2019 .
Par Maggie Proctor .
5 lecture min..

Pour parvenir à une unité, efficace, et gouvernement libyen légitime, l'un des États-Unis. Les objectifs de l’Agence pour le développement international, les responsables de la mise en œuvre du développement devraient envisager d’adopter une approche de gouvernance localisée.

Le récent document politique de la Brookings Institution, "Décentralisation habilitée: Une stratégie urbaine pour reconstruire la Libye,» plaide en faveur d’une telle approche. Décrivant le paysage politique et économique de la Libye comme « trop atomisé pour être dirigé par un gouvernement central fort »,» Ce document propose que les États-Unis ne donnent plus la priorité aux processus nationaux., comme les élections, en faveur d’un engagement direct avec les municipalités autour de la politique, l'économie et la sécurité.

Les auteurs soutiennent que ce paradigme de « la ville d’abord » répondrait mieux aux réalités actuelles sur le terrain et constituerait une méthode plus efficace pour aider les Libyens à construire une société plus unifiée., pays paisible et prospère.

Les recherches de Creative sur les perceptions des citoyens à l’égard des systèmes de gouvernance locale soutiennent l’analyse de Brookings, et souligne la valeur d'une stratégie basée sur la ville. Cette recherche a montré une large gamme de variations entre les différentes villes de Libye., chaque municipalité ayant des défis et des opportunités uniques.

Divers défis dans les villes libyennes

En décembre 2018, Creative a mené le Méthode d’évaluation de la fragilité et de la résilience® (Cadre) dans cinq villes de Libye: Sabha, Sebratha, Tobrouk, Zliten, et Zwara.

FRAMe est un outil de cartographie qui évalue les sources et la dynamique de la fragilité au niveau communautaire selon huit dimensions fonctionnelles de la gouvernance. (tels que le leadership et l'environnement de sécurité) et sept facteurs (y compris l'inclusion, confiance et légitimité) qui contribuent à la résilience.  En collectant des données FRAMe auprès de différentes cohortes d’âge et de sexe, Creative a découvert que ces cinq villes partageaient plusieurs points communs, mais qu'elles présentaient plus de différences que de similitudes..

Chiffre 1: Une comparaison des cinq villes’ Scores FRAMe® par dimension, avec 1 comme les plus fragiles et 4 comme le plus résistant.

Chiffre 1 illustre des perceptions partagées concernant la gestion administrative – c’est-à-dire, le fonctionnement régulier du gouvernement municipal – ainsi que la prestation de services et les fondements économiques. Cependant, les perceptions divergent en matière de leadership, gestion financière, État de droit, sécurité et participation citoyenne.

Les résidents perçoivent le leadership de Sebratha comme étant inclusif, fournir une base à partir de laquelle relever les défis communautaires, mais à Sabha, le leadership est perçu comme fermé, ce qui rend difficile la cohésion communautaire.

Préoccupations de sécurité spécifiques à la communauté

Alors que le discours international sur la Libye se concentre sur la faiblesse des institutions de sécurité, violence généralisée des milices, et des organisations criminelles et extrémistes incontrôlées, FRAMe montre que l’expérience locale en matière de sécurité varie considérablement d’une ville à l’autre..

Par exemple, il y a eu un large éventail de réponses concernant la prévalence des crimes et de la violence (sous « Performances » dans la figure 2). D’un côté du spectre se trouve Sabha, où le trafic illicite constitue une source majeure de revenus et où l’autorité de l’État est particulièrement faible, et de l'autre c'est Zwara, où les autorités locales surveillent rigoureusement la communauté.

Chiffre 2: Les municipalités différaient considérablement dans la dimension de l'environnement sécuritaire

Les scores de Zwara suggèrent que les autorités locales ont été un prestataire de sécurité plus efficace que la police ou les milices travaillant dans les quatre autres communautés.. Les personnes interrogées à Zwara ont indiqué que la communauté est activement engagée dans la gestion de la sécurité., les forces de sécurité sont assez inclusives et sont pour la plupart gérées localement, et les résidents se sentent généralement en sécurité.

Zwara est le plus faible dans le facteur de légitimité du système – ici, le monopole de l’État sur la sécurité – mais il est révélateur que même sans un contrôle fort du gouvernement, les citoyens ont une vision largement positive de leur environnement de sécurité..

Iniquités entre groupes identitaires

Pour que la Libye progresse sur la voie de l’autonomie, comprendre comment les jeunes – en tant que futurs dirigeants de grandes institutions – perçoivent la gouvernance, et leur capacité à s'engager dans la construction de leurs communautés respectives, est critique.  Les données ont été collectées auprès de différentes cohortes d’âge – 18-24 et 25-35, ainsi que des hommes et des femmes adultes – pour acquérir cette compréhension. Dans plusieurs communautés, FRAMe a montré que différents groupes démographiques avaient des opinions très disparates sur leur communauté..

L'écart entre les jeunes et les adultes était le plus prononcé à Zliten (voir la figure 3). Dans ce cas, âges de la jeunesse 18 à 24 ont signalé que les responsables municipaux et les acteurs de la sécurité n'étaient pas dignes de confiance et qu'ils étaient exclus de la vie civique, victimes de discrimination dans les secteurs de la sécurité et de la justice, et exclu du marché du travail.

Chiffre 3: Les groupes de Zliten ont des expériences très différentes du système de gouvernance, même entre différentes cohortes d’âge de jeunes.

L’exclusion de ce groupe du système de gouvernance de Zliten contraste avec l’expérience des jeunes plus âgés., âgé 25-34, qui a présenté une image très différente, celui où le gouvernement, tribunaux, les forces de sécurité et le marché du travail étaient généralement inclusifs et réactifs à leurs besoins.

À Sabha, entre-temps, FRAMe a indiqué que le système de gouvernance est considérablement biaisé en faveur des hommes adultes.. Les femmes et les jeunes ont des scores bien inférieurs à ceux des hommes dans toutes les dimensions de la gouvernance, mais la disparité est particulièrement prononcée dans la Justice & État de droit (voir la figure 4).

Chiffre 4: Sabha’la justice & Les résultats de l’État de droit montrent une disparité entre les hommes et le reste de la communauté

Les hommes ont indiqué que le système judiciaire était assez efficace, légitime et respecté, ainsi que très inclusif.

Femmes et jeunes, cependant, a donné les notes les plus basses possibles pour tous les aspects de cette dimension – de la responsabilité judiciaire à la fonctionnalité du système pénitentiaire. L’écart de perception à Sabha met en évidence des problèmes d’accès à la justice et de discrimination, ainsi qu'un manque de sensibilisation de la part des hommes adultes de la ville.

Créer des opportunités constructives pour les deux cohortes de jeunes sera important pour bâtir des communautés fortes., aujourd'hui et demain.

Utiliser les données pour développer des approches localisées

Les données FRAMe de Creative illustrent la nécessité de approches localisées. Un seul, une approche nationale du renforcement de la sécurité serait moins efficace que, Par exemple, activités qui s’appuient sur les structures de sécurité existantes à Zwara, tout en travaillant avec les autorités locales de Tobroq pour établir de nouveaux mécanismes de sécurité communautaire.

Les données FRAMe peuvent également être utilisées pour adapter les interventions au contexte spécifique de chaque municipalité.. À Zliten, une priorité serait d’améliorer l’engagement des jeunes dans la gouvernance grâce à des activités ciblées, comme la création d'un conseil des jeunes qui travaillerait avec le conseil municipal à la conception de programmes visant à soutenir l'entrepreneuriat des jeunes.. Le Conseil de Zliten pourrait également réexaminer ses approches en matière de communication, utiliser les médias sociaux pour accroître l’accès à l’information et la transparence en matière de finances publiques.

De la même manière, à Sabha, les données suggèrent la nécessité pour les acteurs de la gouvernance d'améliorer l'accès des femmes et des jeunes, éliminer les obstacles à la participation, et examiner comment garantir que les services répondent mieux aux attentes de tous les citoyens. Concernant le secteur judiciaire de Sabha, les activités pourraient commencer par une analyse du cadre juridique, de construction, et les inégalités culturelles qui entravent l’accès des femmes et des jeunes à la justice et élaborer un programme de réforme basé sur ces conclusions..

L’USAID a des objectifs ambitieux pour la Libye dans son ensemble : un gouvernement unifié, une large inclusion politique, résilience aux conflits violents, amélioration des opportunités économiques licites, et des institutions de sécurité et de justice efficaces. Pour atteindre ces objectifs, L'USAID devrait développer des approches fondées sur des données probantes qui répondent aux conditions spécifiques et uniques des communautés libyennes selon leurs propres conditions..

Maggie Proctor est chef de projet dans le Gouvernance et résilience communautaire Domaine de pratique chez Creative Associates International.

Placer la famille au centre du renforcement de la résilience en Tunisie

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Publié décembre 14, 2018 .
Par Evelyne Rupert .
4 lecture min..

Maroua, vingt ans, dit qu'il n'y a pas longtemps, Elle a passé ses jours en grande partie seul. Quand sa famille s'est réunie pour le dîner dans leur maison à l'extérieur de Tunis, Elle a pris de la nourriture dans sa chambre et a mangé seule devant la télévision ou l'ordinateur.

Maintenant, Elle prend place à la table aux côtés de ses parents et de ses frères et sœurs plus jeunes.

«Je les rejoint à la table pour manger, ou juste pour parler. Je m'assois avec eux, Nous regardons la télévision ensemble et plaisantons autour,"Maroua dit. «Rien de tout cela ne se produisait avant. J'étais une personne très fermée, Je n'ai jamais parlé à ma famille.

Maroua attribue ce changement au soutien qu'elle a reçu des conseillers du programme ETTYSAL, qui a travaillé avec elle et sa famille au cours d'une année pour changer les comportements négatifs et renforcer la cohésion de la famille.

Ce qui signifie «tendre la main» en arabe, ETTYSAL était un programme pilote de 18 mois financé par le NOUS. Département d'État et mis en œuvre par Associés créatifs internationaux. Son objectif était de renforcer les organisations extrémistes violentes qui exploitent les sentiments de ressentiment, marginalisation et désespoir chez les jeunes.

Le modèle Ettysal se concentre sur le renforcement de l'ensemble du système familial, construire des facteurs de protection et réduire les facteurs de risque - tels que les tendances antisociales - qui peuvent rendre les jeunes plus vulnérables.

«J'ai pensé à me suicider à cause de la déprimée et de l'isolement que je me sentais. Je n'ai pas pu faire confiance aux gens. Je n'ai jamais parlé à ma mère de mes problèmes, Je ne me suis jamais impliqué dans la famille. J'étais juste seul dans mon propre coin,"Maroua dit. «Je sens que je suis une nouvelle Maroua. Maintenant, J'ai de l'espoir.

Construire une résilience, Famille d'abord

Avec son équipe de 12 conseillers familiaux formés, Le pilote Ettysal a atteint 100 Jeunes à risque dans les communautés de Manouba et Kasserine, points chauds pour le recrutement extrémiste violent.

Le programme était le premier du genre en Tunisie. Mais son approche centrée sur la famille a été essayée et testée dans un contexte différent: Construire la résilience aux gangs et à la violence en Amérique latine et dans les Caraïbes. Créatif, avec le soutien des partenaires universitaires, Adapté ce modèle basé sur des preuves au contexte tunisien.

Un diagnostic appelé l'outil d'éligibilité des services aux jeunes (YSET), Développé d'abord à Los Angeles, a été adapté pour mesurer le risque des jeunes sur un total de 12 facteurs d'un individu, au niveau des pairs et de la famille, y compris la prise de risques impulsive, faible surveillance parentale, extrémisme religieux et radicalisation des amis et des parents. L'outil adapté a été appliqué à 600 Jeunes en Tunisie, et 100 présenté six facteurs ou plus et ont été considérés comme à haut risque.

Les scores de Maroua l'ont placée dans une catégorie à haut risque.

Les conseillers ont travaillé avec des familles et en tête-à-tête avec des jeunes pour répondre à ces facteurs de risque et ont rassemblé des jeunes pour des activités de groupe telles que des pièces et des voyages sur des sites historiques pour construire des influences de pairs positives et un sentiment de connexion avec leurs communautés.

Après un an de conseil et d'intervention, Les niveaux de risque des jeunes ont à nouveau été évalués à l'aide du Yset. Les résultats du programme étaient clairs: 95 pour cent des jeunes ont réduit leur nombre de facteurs de risque à moins de six à la fin du programme, ce qui signifie qu'ils ne sont plus considérés comme à risque.

Directeur régional de la pratique de la sécurité des citoyens de Creative Enrique Roig, Directeur de projet d'ETTYSAL, dit que le succès du programme montre que pour les jeunes - peu importe où ils vivent - le renforcement du système familial réduit les comportements risqués et augmente les facteurs de protection.

«Ettysal a démontré que le renforcement de la famille en tant que facteur de protection est une méthode efficace de prévention de la violence secondaire, Que nous parlions de gangs ou d'organisations extrémistes violentes,"Roig dit. «En Tunisie ou au Honduras, Des familles plus fortes construisent des jeunes plus résilients. »

Soutenir les jeunes à prospérer

Au-delà des données, L'impact du projet peut être vu dans les comportements, Attitudes et maisons de la jeunesse tunisienne comme Maroua.

Quand les conseillers d'Ettysal sont venus chez elle pour la première fois, Maroua pensait qu'ils perdaient leur temps et le sien. Mais leur soutien, Et les heures qu'elle a commencé à passer au centre des jeunes locaux, a changé son esprit et sa perspective sur la vie.

«J'ai appris à me faire confiance. J'ai appris à parler et à ne pas avoir peur de parler aux gens. Maintenant je rencontre de nouvelles personnes, J'ai appris à vivre dans ce monde avec confiance en moi," dit-elle. «Et j'ai appris à me donner une deuxième chance quand je fais des erreurs. Je suis courageux.

Maroua dit que ses défis n'ont pas disparu - elle est toujours sans emploi, et n'a qu'une éducation de septième année. Mais elle a appris à mieux gérer ces défis et s'appuyer sur sa famille pour obtenir du soutien.

«J'enseigne à mes frères et sœurs ce que j'ai appris ici. J'ai beaucoup profité, Et je dis à mes frères et sœurs de ne pas suivre la façon dont je vivais avant," dit-elle. «Ils devraient remercier Dieu qu'ils sont tunisiens, Faites confiance à eux-mêmes et regardez à l'avenir demain. »

La volonté de diriger: La quête d’une femme pour briser les barrières au Maroc

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Publié décembre 3, 2018 .
Par Maggie Proctor .
3 lecture min..

When she was a girl, Soukaina Sriti looked for ways to be involved in her community, starting at the local community center in Sidi Boujida, the neighborhood in Fes where she lived. Ever since then she’s been forging a new path for herself and other women leaders in civil society.

After high school Sriti started looking for ways to continue being active and engaged and became a founding member of the youth council of Fes, and a member of a local civil society organization named Citoyens de Rue (“citizens of the street”). She later joined the organization’s board.

Despite taking on these decision-making roles, elle a commencé à se rendre compte que dans la pratique, sa capacité à diriger était limitée par un facteur critique: son sexe. Même si elle et ses collègues féminines ont été élevées à des postes de direction, ils ne détenaient guère plus qu'une autorité symbolique dans ces groupes, et elles étaient généralement affectées à des projets plus « féminins » axés sur les enfants et l'analphabétisme., pendant que les hommes travaillaient sur tout le reste.

"Mais pourquoi?" Sriti s'est demandé. « Nous avons la capacité, alors pourquoi ne pouvons-nous pas le faire nous-mêmes?»

Une réalisation, une volonté de diriger

Néanmoins, Sriti était déterminée à continuer à développer ses propres compétences et à accroître sa capacité de leader.. En tant que participant au Favoriser des communautés pacifiques au Maroc programme, mis en œuvre par Creative Associates International, elle a été formée aux techniques d'animation, program management and countering violent extremism and worked with religious leaders and civil society actors from Fès to implement community violence reduction projects. She traveled around the country with the program and forged bonds with men and women from other cities and town in Morocco. Le programme a été financé par les États-Unis. Département d'État.

En mars 2018, Sriti traveled to Washington D.C. as part of an Fostering Peaceful Communities in Morocco delegation, where she shared her experiences in the project with international stakeholders, met with U.S. government officials and engaged in dialogue with interfaith leaders.

Sriti says this experience opened her eyes. She saw how seriously she was taken, and how other women had assumed active leadership in their organizations.

Elle a décrit un moment de clarté lorsqu’elle a entendu un autre membre de la délégation parler du travail de son organisation auprès des mères et des jeunes femmes.: "Pourquoi un homme doit-il diriger ce travail avec les femmes? A-t-il fourni ce dont ils avaient besoin, et ont-ils eu leur mot à dire?»

À ce moment-là, elle s'est dit, « Nous connaissons nos priorités, et nous pouvons parler pour nous-mêmes.

Mettre les idées en action

Lorsqu'elle est revenue de son voyage avec un engagement renouvelé à être un leader dans sa communauté, Sriti et ses collègues ont décidé de créer leur propre organisation de la société civile, Association Orchidée pour le Développement et la Citoyenneté (Association Orchidée pour le Développement et la Citoyenneté).

Sriti affirme que l'objectif principal de l'association est de renforcer les capacités des jeunes femmes leaders dans la société civile, des femmes comme elle.

Le groupe a déjà commencé à planifier ses premiers projets, travaillant avec le ministère marocain de l’Éducation pour apprendre à lire aux femmes et un autre cherchant à sensibiliser aux droits des migrants dans la région de Fès et de Meknès.

En tant que président de l’organisation, Sriti espère autonomiser les femmes grâce à des projets qui renforcent leurs compétences et défendent leurs droits, et établir une organisation plus équitable et transparente qui favorise le leadership des femmes de l’intérieur..

Ses conseils aux autres jeunes femmes travaillant dans la société civile sont simples et puissants.

Sriti dit, "Si tu penses que tu ne peux pas le faire, tu ne peux pas. Mais si tu crois en toi, vous serez. Bien sûr, tu feras face à des défis, mais quand tu crois en toi, tu les surmonteras.

Pleurer l'assassinat d'une personnalité et militante de la radio syrienne

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Publié novembre 27, 2018 .
6 lecture min..

Creative Associates International mourns the assassination of a prominent Syrian citizen journalist and radio visionary who was an active participant in an innovative stabilization program that was once implemented by the development organization. 

Creative President and CEO Leland Kruvant expressed his condolences to the family of the 46-year-oldRaed Fares and the staff atRadio Fresh in Kafr Nabl, Syria. Fares and Syrian activist Hamoud Jneed weregunned down in a rebel-held northern part of Syria’s Idlib province on Nov. 23. 

“Raed and other operators of independent radio stations like Radio Fresh play a critical role countering violent extremist and providing reliable, accurate information to listeners in Syria,» dit Kruvant, who visited several of the radio stations. “Raed’s activism and dedication to free and democratic Syria will be missed. Cependant, his vision will not be extinguished by an assassin’s bullets.” 

Creative implemented a U.S. State Department program that supported 10 independent radio stations including Radio Fresh that transmitted news, information and discussions that countered messages by the Syrian regime ofBashar al-Assad and violent extremists. In addition to operational support, Creative measured market penetration, provided management assistance and trained journalists. Creative successfully managed the project from 2014 to 2016. 

Creative’s Jason Erb, a Middle East expert and supervisor of the Syria stabilization project that included the radio stations, knew Fares and the station he started in 2013. 

“He was among the first radio broadcasters the program supported, and in some ways the most creative,” Erb says. “Not only did he provide news and culture that was relevant to his local listeners, he struck out at both Assad and the extremists with humor. Raed even set up a basic air-warning system using spotters, walkie talkies and even old air sirens when he realized his radio station wasn’t reaching all people in the community.” 

Dans un 2015 interview in Turkey with Creative for ashort documentary about the 10 radio stations supported by the U.S. Département d'État, Fares said he knew his life was in danger. 

“From the beginning, I expected death,” he told Creative in 2015. “I asked for freedom, and the person who is asking for his freedom should expect to sacrifice. I am asking for great outcomes.”

Syrian activist turns broadcaster

Fares did not start activism with a plan to build and run an opposition radio station. He sought to spread his message through traditional methods, such as organizing demonstrations against the regime in 2012 in public spaces in Idlib province. At times, Fares said, he drew some 5,000 people—but he wanted to reach a larger audience on a more consistent basis. 

“I thought of speaking in mosques, but this would not help me because I need to talk to people all day, and people during the day are busy, et[mosques are] crowded, so they would not be able to listen to me,” he told Creative in 2015. “I thought of magazines, but it would not reach all people.” 

Fares concluded he needed a different channel. 

“After a lot of thinking, I decided that I should have a radio station,” he said. “However, what is a radio station? What is the necessary equipment? How should the building be? What about the staff? All these questions, I had no idea about their answers.” 

Through a contact in Europe, dans 2013 he raised 25,000 euros, hired five people (none with radio experience), purchased equipment and started to broadcast six hours a day. A few months later, Radio Fresh’s staff grew to 12. By the time of the 2015 entretien, Radio Fresh’s team had grown to 85 with professional programming that included news, radio dramas and talk shows. A companion website reached additional audiences. 

Creative’s Erb says that vision made a difference—and put a target on Fares. 

“Radio Fresh really became a pillar of secular moderate opposition in Syria, making Kafranbul, his home town, one of the few that successfully resisted both the regime and the extremists,” Erb says. “That’s why they tried repeatedly for years to kill him, he showed their shallowness and hypocrisy, showed what most Syrians really want, which is simply to be able to breathe and live, and for that, he was killed.” 

The shortvideo documentary may be viewed here. 

Accepting the challenges, risks of his work

Fares knew that he was a target and had received frequent death threats. 

“I was under bombshells many times,” he told Creative in 2015. “I have escaped death many times – 22 times. I didn’t mention that because it was my daily routine. Every day there was a bombing, killing and every other thing. I told you that I started recently to become more afraid. In the office, in the radio, I started to feel afraid, especially during the night with the night raids by the planes. Dans le passé, I didn’t feel that, but now I started to feel it.” 

C'est janvier. 29, 2014, terrorists managed to track down Fares and their bullets struck him. 

“It was a scary time,” Fares said in the 2015 interview with Creative. “If you are walking in the street at 1 a.m. and you saw a cat, you would be freaked out. When they came in front of me, I was not afraid because I was expecting them. The distance between us was three meters, and they shot me with 60 bullets; three of them entered my body. Seven bones were broken and my lung was punctured.” 

After surgeries and therapy in Europe and the United States, Fares returned to his duties at the radio station in Syria. The terrorists did not let up. 

“When I was leaving my office, there were two cars," il a dit. "Soudainement, 30 meters away from the headquarters, there was an abnormal exploding and all the area went red. The engine of my car has been destroyed and the whole front. It was only one second between me and death.” 

Malheureusement, unv. 23, 2018, the terrorists did assassinate Fares. He leaves behind a wife and two sons. 

A microphone at an opposition radio station reporting news and information to those inside Syria. Photo par: David Snider

International condolences

Despite his tragic death, his colleagues have vowed to continue their daily broadcasts. News reports say more than 2,000 people turned out for his funeral. 

Les États-Unis. State Department’s Special Representative for Engagement, Ambassador Jim Jeffrey, and Special Envoy for Syria, Joel Rayburn, issued a joint statement condemning the killing and celebrating the work of Fares and Jneed. 

“Raed and Hamoud never shied away from speaking the truth and upholding the original values of the revolution,” they said in the joint statement. “They lived as heroes and will live on as heroes in the hearts of the noble and sincere.” 

The State Department’s Spokesperson, Heather Nauert, added via Twitter: 

“We are saddened by the murder of#RaedFares in Idlib. He was a courageous activist for peace & a better future for Syrian people. He was also a longtime friend of@statedept Our thoughts and prayers go out to his family & the family of Hamud Junaid. They inspired.” 

The German Foreign Office issued a statement of condolence via Twitter, adage: 

“Devastated by the cowardly murder of Raed Fares in Syria today. Raed was a courageous activist against extremism and oppression and stood for non-violent political change. Our thoughts and condolences go out to his family. Syria needs peace and a political solution at last!” the government said Nov. 23. 

France’s President also messaged his government’s condolences on Nov. 23: “Raed Fares and Hamoud Jneed were brutally murdered in Syria. They were the consciences of the revolution and stood up peacefully and courageously against the crimes of the regime and the terrorists. We will not forget the resistance of Kafranbel.”

Les acteurs locaux au centre de la conférence internationale CVE

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Publié octobre 18, 2018 .
Par Maggie Proctor .
4 lecture min..

Alors que les communautés du monde entier sont confrontées à l’extrémisme violent, les facteurs et solutions spécifiques sont mieux compris et appliqués localement, » ont déclaré des experts lors d'un symposium international sur le rôle des acteurs locaux dans la résilience des communautés, stabilisation sociale et lutte contre l’extrémisme violent.

Ouverture de l'événement international à Rabat, Yasmina Sarhrouny, Chef du projet de promotion des communautés pacifiques dans quatre villes marocaines, exhorté les organisations de la société civile, universitaires, chercheurs, les chefs religieux et les acteurs gouvernementaux réunis pour réfléchir localement lorsqu'il s'agit de lutter contre l'extrémisme violent.

« Habituellement, ces acteurs ne sont pas présents aux discussions de CVE,", a-t-elle déclaré en septembre. 26. « Et est-ce seulement la mission de la société civile? Il est peut-être un peu naïf de faire de la société civile la première ligne de défense contre la montée d’une idéologie extrémiste violente., sans prendre en compte les contextes et les conditions dans lesquels ces acteurs opèrent au niveau local. La formule magique serait peut-être la coopération entre la société civile, acteurs religieux, élus locaux et acteurs de la sécurité.

Sarhrouny sait que cela est vrai par expérience. Le projet Favoriser des communautés pacifiques, qui a accueilli le colloque avec Rechercher un terrain d’entente et le Université Internationale de Rabat, travaillé avec des acteurs locaux dans quatre communautés marocaines présentant des niveaux élevés d'activité et de recrutement extrémistes violents pour évaluer et lutter contre les facteurs locaux de l'extrémisme violent.

Les activités allaient de la préparation des étudiants religieux à prévenir l'extrémisme dans leurs communautés à la formation des mères au chômage à reconnaître les signes de radicalisation.. L'approche était collaborative et impliquait un éventail d'acteurs locaux. Le projet a été mis en œuvre par Creative Associates International et financé par leNOUS. Bureau des opérations de conflit et de stabilisation du Département d’État.

Le symposium a présenté une vision globale du phénomène de l'extrémisme violent, couvrant les facteurs psychologiques qui conduisent à l’extrémisme au niveau individuel, les relations au sein des familles, le rôle des institutions de gouvernance dans la prévention durable de l’extrémisme, messagerie et contre-message, et les cadres stratégiques et juridiques nationaux.

Aller plus loin pour résoudre les cas fondamentaux

Sarhrouny a déclaré que le symposium a intentionnellement impliqué une variété d'acteurs et de sujets., reconnaître que l’extrémisme a de nombreux facteurs de grande envergure, manifestations et effets. Pour trouver des solutions efficaces, il faut aller au cœur de ce phénomène, elle a expliqué.

« Si l’extrémisme violent ne concernait que l’Islam, la réponse serait facile, mais ce n'est pas le cas," dit-elle. « Le travail sur les récits et les contre-récits est important, mais quand on regarde les données, elles montrent que les causes profondes sont l'exclusion et la pauvreté.. À mon avis, de nombreuses organisations et États trouvent plus facile de se concentrer sur des récits plutôt que sur leurs propres problèmes de gouvernance et les droits humains de leurs citoyens.

En se concentrant sur les questions d’exclusion et de marginalisation, des représentants de la société civile ont parlé de leur travail pour aider les jeunes femmes et hommes mécontents à trouver des opportunités non violentes de contribuer à leur communauté, s'engager de manière significative avec les décideurs du gouvernement local et participer à un dialogue pacifique. Ils ont noté que cette approche était plus efficace que la lutte idéologique..

"Quand vous essayez de changer les croyances de quelqu'un, ça ne marche pas. Cela crée plus de résistance,", a déclaré Marouan Ben Larbi, un spécialiste de l'engagement des jeunes de la région nord du Maroc. « Mais si vous adoptez une approche axée sur l’inclusion et la compréhension, cette personne n’a pas besoin d’être changée., ils ont besoin d'être entendus. Le plus important est que la personne ressente de l’amour et qu’elle se sente entendue.

Other speakers touched on the importance of addressing young men and women’s need to feel connected and empowered within their community, and to take on greater roles in decision-making and leadership.

“I am personally convinced that to address violent extremism, encouraging collective life is the first thing to do,” said Ali Lagsab, president of the Fès-based civil society organization Citoyens de Rue. “When a young person participates he or she is no longer just a consumer, but a producer.”

A global challenge

Symposium participants addressed violent extremism at the international level as well as in Morocco, with discussions about models for messaging in the Middle East and North Africa, approches pour diagnostiquer et résoudre les problèmes de gouvernance qui peuvent contribuer à la fragilité, et une analyse des groupes armés au Mali et au Sahel.

Pendant les ateliers en petits groupes, Les participants au symposium ont élaboré des recommandations pour impliquer les acteurs locaux dans la lutte et la prévention de l'extrémisme violent., en regardant spécifiquement les villes du nord du Maroc, Tétouan et Tanger; les grandes villes de Fès, Casablanca, et Rabat; et la région rurale et montagneuse de Beni Mellal-Khénifra.

Les participants utiliseront les recommandations produites lors du symposium pour orienter leurs recherches et leurs actions visant à prévenir l'extrémisme violent en utilisant une approche multidisciplinaire qui mobilise un groupe complet d'acteurs communautaires..

L'Université internationale de Rabat organisera quatre séminaires supplémentaires sur la lutte contre l'extrémisme violent qui poursuivront l'exploration de ce phénomène complexe et élargiront l'engagement avec un ensemble diversifié d'acteurs locaux et internationaux..

Professeur Farid El Asri, Directrice de la Chaire Culture, Société, et Religion au Département de Sciences Politiques de l'Université Internationale de Rabat, affirme qu'il reste encore beaucoup à faire pour bien comprendre l'extrémisme violent et élaborer une approche globale, multidisciplinaire, et des approches efficaces pour la prévenir et la contrer.

"Je ne pense pas avoir de réponse, mais j'ai beaucoup de questions, et peut-être une voie à suivre.